Un blog de Sel

Voici. Entrez. Ne faites pas attention à l'ordre. Oui, j'ai acheté ce lieu, cet abri pour mes mots. Mes humeurs. Il m'a plu. D'ici, J'entends les vagues qui roulent sur la plage d'Ostende. Je regarde au large, là où c'est magnifique. Je ne regarde pas la digue. Cet abri pour mes mots, c'est une cabane enfoncée dans le sable d'Ostende, voilà. Humeurs du Nord. Une cabane qui parle français, aurait un rien d'accent. Un rien de frite ou de langoustine ou de la mayonnaise qui va dessus, une sauce de fritkot trop âcre, presque amère, mauvaise, mais ce pays s'entend si bien avec « mauvais » ou avec « moche » ou avec « manque de goût ». Quelle importance ? La bière remet tout ça en place.

J'ai acheté cet espace noyé de pluie pour y écrire de plume lourde parce que j'aime bien le contraste entre les mots « plume » et « lourde », comme entre les mots « sable » et « ciment », deux extrêmes faits du même bois. Bienvenue dans mes extrêmes. Extrême-sud. Extrême-orient. parlons du monde. Il est si vaste. Et si blessé. Sauvons le, ce monde. Humeurs d'Ailleurs.

C'est vrai, j'aime aussi dire du mal. C'est dans Rhumeurs. Où, sinon ? Eternuements de colère ou de joie, d'humour le plus souvent. Atchoum aurait aimé ça.

Avant de sortir, attention à la bibliothèque. Branlante, elle est. Ça tombe de quelques nouvelles au passage, des textes de toutes sortes qui sortent de leur reliure pour s'éparpiller dans cet internet. Des débuts de roman. Des fins de chapitre. Des idées à développer. Un capharnaüm. Ce chez-moi littéraire. Purement littéraire. Refuge d'histoires. Pas de jeu de mots. On appellera ça Textes. Je sais, après toutes ces humeurs, ça fait étrange.

 

 

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